EN DIRECT. Algérie : un assaut aérien aurait fait des dizaines de morts
Mis en ligne le 17 janvier 2013 à 06h06 par , mis à jour le 17 janvier 2013 à 14h52
14h50. Le Royaume-Uni confirme qu'une "opération est en cours" en Algérie
14h40. Il y aurait des dizaines de morts.
Selon un temoin cité par Reuters, les bombardements de l'aviation
algérienne auraient fait de nombreux morts à la fois du côté des otages et des ravisseurs. Ce temoin rapporte également que des véhicules appartenant aux islamistes ont été détruits par les frappes.
14h20.Selon
plusieurs médias, un assaut aérien serait en cours sur le complexe
gazier où des islamistes retiennent encore des dizaines d'otages
algériens et occidentaux.
14h10. Plusieurs otages occidentaux et des islamistes auraient été tués par des frappes de l'aviation algérienne, selon l'agence de presse mauritienne ANI, qui est parvenu à contacter un des preneurs d'otages.
Ce dernier affirme que les ravisseurs essayaient "de transporter une
partie des otages vers un lieu plus sûr à bord de véhicules" quand
l'armée algérienne est intervenue par voie aérienne, "tuant en même
temps otages et ravisseurs", sans en préciser le nombre.
13h50.25 otages étrangers, dont deux Japonais, se sont echappés.
13h45. Les ravisseurs demandent un accès sécurisé vers la Libye. Selon CNN, les preneurs d'otages exigent de la part des autorités algériennes un passage sécurisé pour se rendre en Libye.
13h35. Les preneurs d'otages menacent de tuer les otages occidentaux, si l'armée algérienne "tente de les libérer par la force", a affirmé un porte-parole des ravisseurs à Ani, une agence de presse mauritanienne qui a établi des contacts réguliers avec le groupe lié à Al Qaïda.
13h10. La prise d'otages massive sur un site gazier en Algérie
s'inscrit dans une longue liste d'opérations similaires dans le monde,
toujours spectaculaires, parfois meurtrières, mais aux motivations très
diverses.
13h05. Hollande confirme la présence de Français sur place. Lors
d'une conférence de presse à l'Elysée après sa rencontre avec le
Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, le chef de l'Etat a
voulu couper court à toutes questions au sujet de cette prise d'otages
sur un site gazier algérien. Il y a là une "situation confuse" a observé
le chef de l'Etat qui affirme être "en contact permanent avec les
autorités algériennes pour que l'issue la meilleure puisse être
trouvée". "Le mieux est de n'en dire que le moins", a-t-il poursuivi. Il
a confirmé la présence de Français sur place mais a refusé d'en dire
davantage. "Je ne donnerai aucune précision sur le nombre de nos
compatriotes qui pourraient être éventuellement détenus ou retenus. Ce
qui compte, c'est de permettre aux Algériens de pouvoir les libérer".
13 heures. L'agence Reuters annonce qu'un hélicoptère a bombardé le site gazier d'In Amenas. Deux otages japonais auraient été blessés lors de ce bombardement.
12h30. Qui est Mokhtar Belmohktar alias "Mister Marlboro" ? Surnommé
"le Borgne" en raison d'un œil perdu au combat en Afghanistan contre
l'armée soviétique, il est l'un des chefs historiques d'Al-Qaïda au
Maghreb islamique, un des piliers d'Aqmi.
12 heures. Un otage français identifié.Selon le quotidien Sud Ouest,
il y a au moins un otage français parmi les 41 occidentaux retenus par
la cellule islamiste "Les signataires du sang". Il s'agit d'un homme de
52 ans, originaire du Pays basque. Il est responsable logistique et
approvisionnements du groupe français CIS Catering, qui assure
l'hôtellerie et la restauration sur le site gazier d'In Amenas. Contacté
par Sud Ouest, il a indiqué : "Ca va, nous sommes bien
traités". Le quotidien précise qu'il n'a pas été blessé lors des
échanges de tirs entre les preneurs d'otages et les agents chargés de la
sécurité.
11h50. 15 otages étrangers, dont certains français, se seraient échappés.
Le patron de la chaîne, Anis Rahmani, a indiqué à l'AFP que celle-ci
citait une "source officielle". De source gouvernementale algérienne, on
a cependant indiqué à l'AFP qu'il était impossible dans l'état actuel
des choses de pouvoir confirmer une telle information.
11h20. 30 otages algériens seraient parvenus à s'enfuir, du site gazier en Algérie
où ils étaient retenus en otage depuis mercredi matin. Ce sont les
autorités locales d'Illizi qui l'annoncent, citées par l'agence de
presse algérienne APS.
10h25.Des otages parlent sur Al-Jazeera. Un Britannique, un Irlandais et un Japonais, présentés comme des otages en Algérie, se sont relayés ce jeudi matin sur la chaîne de télévision Al-Jazeera
pour réclamer le retrait des militaires algériens qui encerclent le
site gazier où ils sont détenus. Les trois hommes, qui se sont exprimés
au téléphone en direct et dont aucune image n'a été montrée, ont tour à
tour insisté pour que les militaires cessent les tirs contre leur lieu
de détention pour préserver leur vie et favoriser la négociation. Les
trois otages, relayent la demande d'un des ravisseurs, présenté sous le
pseudonyme d'Abou al-Baraa. "Nous demandons le retrait de l'armée
algérienne pour permettre de lancer des négociations" sur les otages, a
lancé Abou al-Baraa. Il a assuré que le nombre des otages "tourne autour
de 41" et issus d'une dizaine de pays parmi lesquels la Norvège, la
France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Roumanie, la Colombie, la
Thaïlande, la Philippines, l'Irlande, le Japon et l'Allemagne.
10h20.
Selon Gérard Longuet, la prise d'otages sur un site gazier du
centre-est de l'Algérie n'est "pas du tout" la conséquence directe de
l'action engagée vendredi par Paris contre les islamistes au Mali.
"Cette prise d'otages demande une préparation. Très clairement, il a
fallu plusieurs semaines pour acheminer des moyens, des hommes", affirme
l'ancien ministre de la Défense. L'action française a peut-être été "un
déclencheur", a poursuivi Gérard Longuet, mais "on ne peut pas imaginer
qu'en moins d'une semaine, une telle prise d'otages ait pu être conçue
par une filiale d'al-Qaïda ou Aqmi". "En tout état de cause, c'est un
objectif qui avait été préparé", a-t-il poursuivi.
9h50.La Tribune de Genève affirme s'être entretenu avec un otage français en Algérie. "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves. Certains otages ont des explosifs à la ceinture",
aurait rapporté cet homme âge de 52 ans. Le chef du commando qui a pris
d'assaut le site gazier, Bara Al Jazaïri a également a indiqué au
journal suisse que leur "première revendication est que la France fasse
pression sur l'Algérie pour que l'assaut ne soit pas donné".
9h40. Le moral de notre équipe reste solide.
Le PDG du groupe français CIS Catering, dont 150 employés algériens
sont retenus avec 41 otages étrangers sur le site gazier d'In Amenas, a
indiqué que la situation était stable ce jeudi sur la base attaquée la
veille par des islamistes. "J'ai eu le directeur de la filiale au
téléphone ce matin, il semblerait qu'il y ait un statu quo au niveau de
la situation actuelle", a expliqué Régis Arnoux, interrogé sur Europe 1.
"Il semblerait également que le moral de notre équipe sur place soit
resté solide", a-t-il ajouté, en confirmant que ses employés algériens
retenus "sont libres d'évoluer sur la base sans avoir l'autorisation
d'en sortir".
9h30. "Il y a sûrement des Français" en otage, assure le patron de députés PS, Bruno Le Roux. Invité sur BFM BFM, ce proche de François Hollande a indiqué ne pas avoir "d'informations sur le nombre".
9h15. Les ravisseurs prêts à négocier.D'après
Al-Jazeera, les ravisseurs sont prêts à négocier si l'armée algérienne
se retire du site gazier d'In Amenas. "Nous demandons le retrait de
l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations" sur les
otages, a déclaré l'un des ravisseurs sous le pseudonyme d'Abou al-Baraa
sur la chaîne de télévision satellitaire du Qatar Al-Jazeera.
8h40.Aucune confirmation sur la présence d'otages français. Alors
que le gouvernement, par la voix de sa porte-parole Najat
Vallaud-Belkacem, refuse pour l'instant de confirmer ou non la présence
d'otages français en Algérie,Europe 1 avance le chiffre de 4 personnes. Par
ailleurs, selon la radio, François Hollande a passé la nuit à
l'Elysée en contact permanent avec le Quai d'Orsay pour suivre en temps
réel l'évolution de la situation.
8h30.François Bayrou : "Mon soutien est sans faille".
Le patron du Modem se montre solidaire du gouvernement. "Ce qui est en
train d'apparaître aux yeux de tous, c'est une barbarie sans frontières.
La cible n'est pas l'Etat du Mali
ou tel ou tel pays. La cible est générale. Ce que cette barbarie veut
mettre en place, c'est un khalifat", avec "une loi fanatique". C'est une
"guerre d'une barbarie qui veut un retour en arrière de mille ans face à
des pays ou des sociétés qui ont choisi la liberté personnelle", selon
l'élu béarnais. "On ne va pas rester seuls longtemps" sur le front
malien, a-t-il prédit. "Mon soutien est sans faille, il y a des
questions sur lesquelles notre survie est en jeu comme pays, comme
société". François Hollande mène une action "déterminée", et par
surcroît "sans volonté de se mettre en scène". "Elle mérite le soutien
et pas les petites piques qu'on entend sur ce sujet", a encore dit le
responsable béarnais.
8h25.Sapin: "Il faut être vigilant, précautionneux mais le faire avec beaucoup de détermination". Invité
sur France Info, le minstre du Travail ne donne pas de confirmation
quant à la présence ou non d'un Français parmi les otages. "Aujourd'hui,
chaque pays - tout particulièrement en Algérie - prend les décisions
qui s'imposent", assure Michel Sapin. Faut-il rapatrier les Français
d'Algérie ? "Il faut toujours agir avec sang froid. Une des volontés des
terroristes c'est de vous faire perdre votre sang froid. Il faut être
vigilant, précautionneux mais le faire avec beaucoup de détermination",
a-t-il ajouté.
8h20.Les forces de l'ordre algériennes encerclent ce jeudi le site gazier d'In Amenas. Le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a exclu toute négociation avec les ravisseurs.
8h10.
L'ancien patron de la DST, Yves Bonnet, ne voit pas de rapport direct
entre l'intervention française au Mali et la prise d'otage sur le site
gazier algérien d'In Amenas. "Cela n'a pas de rapport.
L'opération a été très probablement programmé et le simple déplacement
de tous ces gens dans le désert peut prendre plusieurs jours", a-t-il
confié au micro d'Europe1. "C'est une opération d'envergure, qui est
spectaculaire et qui nécessite une longue préparation (...) Ce n'est pas
du tout une opération improvisée", a-t-il poursuivi.
7 heures.Le Japon a confirmé la présence de Japonais parmi les otages.
Toutefois, leur nombre n'a pas été précisé. Inquiet pour leur sécurité,
le secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga a déclaré : "Pour
nous la priorité absolue est la vie des otages et secourir le plus vite
possible les ressortissants japonais en étroite collaboration avec les
autorités des pays concernés". Selon les médias nippons, au moins trois
Japonais sont actuellement detenus par "les signataires par le sang",
une cellule islamiste dirigée par Mokhtar Belmokhtar.
6h30.Les otages portent des ceintures d'explosifs. La chaîne de télévision française France 24
a affirmé mercredi avoir eu une conversation téléphonique avec un otage
français détenu en Algérie par des islamistes. La chaîne précise qu'il
était impossible de savoir si cet otage s'exprimait sous la
contrainte. Selon son témoignage, des Anglais, des Japonais, des
Norvégiens, des Philippins, des Sud-Coréens et des Malaisiens sont
également retenus en otage sur le site gazier d'In Amenas, près de la
frontière libyenne. Il affirme également qu'ils portent sur eux des
ceintures d'explosifs pour dissuader une éventuelle intervention des
forces de sécurité.
6h15.Peut-être une demi-douzaine d'otages français. Alors que François Hollande n'a pas confirmé mercredi la présence de ressortissants français au sein des otages, RTL annonce qu'il seraient au maximum "une demi-douzaine". C'est les autorités algériennes qui ont transmis ces informations au Quai d'Orsay.
6 heures.Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a confirmé jeudi la mort d'un Britannique dans la prise d'otages d'étrangers par un groupe islamiste sur un site gazier en Algérie.
C'est "un meurtre de sang-froid", et dire qu'il s'agit de représailles à
l'intervention de la France au Mali est "une simple excuse", a déclaré à
la presse le ministre depuis Sydney, où il effectue une visite
diplomatique.
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