SAMIR AMIN, DIRECTEUR DU FORUM DU TIERS-MONDE
«Nous vivons un grand moment de la crise du capitalisme»
Par Mercredi 25 Avril 2012 - Lu 178 fois
Invité du Conseil national économique et social, le directeur du Forum du tiers-monde accuse la triade Etats-Unis, Union européenne et Japon de comploter contre les pays qui refusent de s'aligner sur leur politique hégémonique et destructrice.
«Nous vivons un grand moment de la crise du capitalisme», a déclaré le directeur du Forum du tiers-monde, Samir Amin, lors de la conférence de presse qu'il a animée mardi à Alger. Invité par le Conseil national économique et social, l'hôte de l'Algérie a, tout au long de son intervention, insisté sur les nombreux complots ourdis par l'impérialisme américain et ses valets pour déstabiliser les pays qui refusent de se soumettre à leur diktat. Abordant certaines questions relatives à la crise financière qui a ébranlé récemment les Etats-Unis et l'Europe, le professeur Amin dit qu'elle est l'oeuvre de la mondialisation et d'une politique économique suicidaire qui a fini par éclater au visage de ceux qui l'ont initiée.
«Le capitalisme traverse une crise sans précédent que j'impute à la triade Etats-Unis, Union européenne et Japon qui sont à l'origine de tous les maux dont souffre actuellement les peuples du tiers-monde.» Pour surmonter cette crise et remettre sur rail leur économie, ils ne reculent devant rien, quitte à embraser la planète. C'est en tout cas ce qu'a affirmé, avec forces détails, le conférencier. L'impérialisme est parvenu, momentanément, à atténuer les effets de la crise, mais à quel prix? s'interroge-t-il. Evoquant les tragédies irakienne et libyenne et les troubles qui secouent, présentement les pays du Sahel, M.Amin croit dur comme fer à un complot perpétré, selon lui, par la triade pour intervenir dans la région et faire main-basse sur ses richesses. Evoquant les défis que doivent relever les pays arabes pour contrecarrer les visées impérialistes, l'orateur appelle à une unification des rangs et à une alliance avec les pays du Sahel. Dans la foulée, il n'a pas manqué de faire part des difficultés que rencontrent la plupart des pays de la région qui ont tenté une expérience démocratique. «Nous sommes confrontés à une démocratisation de la société», indique-t-il, en rappelant que l 'Algérie qui s'y était aventurée avait évité, de justesse, une catastrophe. Et de souligner: «Nous n'avons pas de recette miracle. La démocratisation de la société ne peut prendre racine que si elle est associée au progrès social.» A une question sur notre pays et sur le printemps arabe, le spécialiste en économie, a indiqué que «l'Algérie fait un peu exception parce que, dit-il, elle a su faire face à toutes les situations et à toutes les manipulations dont elle a été victime.»
«Le capitalisme traverse une crise sans précédent que j'impute à la triade Etats-Unis, Union européenne et Japon qui sont à l'origine de tous les maux dont souffre actuellement les peuples du tiers-monde.» Pour surmonter cette crise et remettre sur rail leur économie, ils ne reculent devant rien, quitte à embraser la planète. C'est en tout cas ce qu'a affirmé, avec forces détails, le conférencier. L'impérialisme est parvenu, momentanément, à atténuer les effets de la crise, mais à quel prix? s'interroge-t-il. Evoquant les tragédies irakienne et libyenne et les troubles qui secouent, présentement les pays du Sahel, M.Amin croit dur comme fer à un complot perpétré, selon lui, par la triade pour intervenir dans la région et faire main-basse sur ses richesses. Evoquant les défis que doivent relever les pays arabes pour contrecarrer les visées impérialistes, l'orateur appelle à une unification des rangs et à une alliance avec les pays du Sahel. Dans la foulée, il n'a pas manqué de faire part des difficultés que rencontrent la plupart des pays de la région qui ont tenté une expérience démocratique. «Nous sommes confrontés à une démocratisation de la société», indique-t-il, en rappelant que l 'Algérie qui s'y était aventurée avait évité, de justesse, une catastrophe. Et de souligner: «Nous n'avons pas de recette miracle. La démocratisation de la société ne peut prendre racine que si elle est associée au progrès social.» A une question sur notre pays et sur le printemps arabe, le spécialiste en économie, a indiqué que «l'Algérie fait un peu exception parce que, dit-il, elle a su faire face à toutes les situations et à toutes les manipulations dont elle a été victime.»
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