L'Algérie s'inquiète de la passivité du nord du Mali face aux groupes terroristes
ALGER (Xinhua) - La passivité du nord du Mali face aux terroristes activant sur le territoire est une "source d'inquiétude" pour l'Algérie, a déclaré samedi le ministre algérien de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, cité par l'agence APS.
"L'activité des éléments terroristes et les groupes du crime organisé dans le Nord est source d'inquiétude tant que ce dernier ne tente pas d'y faire face", a fait savoir le ministre à la radio nationale, ajoutant que l'Algérie déplore la séparation entre le nord et le sud du Mali.
Il a évoqué l'enlèvement du consul de l'Algérie à Gao (Mali) et six de ses collaborateurs début avril. Les négociations pour la libération de ceux-ci exigent la "discrétion", a-t-il indiqué, soulignant que le dossier relevait des "prérogatives du ministre des Affaires étrangères et des responsables militaires sur les frontières".
Le 5 avril, le consul d'Algérie à Gao, de même que six de ses collègues, a été enlevé par un groupe armé des locaux de la représentation diplomatique pour y être ensuite conduit vers une destination "inconnue". Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a revendiqué cet enlèvement, selon les médias locaux.
De hauts responsables du Mouvement national pour la Libération de l'Azawad (MNLA), qui avait proclamé le 6 avril un Etat indépendant dans le nord du Mali, ont promis d'aider les autorités algériennes de libérer les diplomates enlevés.
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