L’Algérie, étant un pays riche en ressources énergétiques et doté d’un régime politique
souverainiste, pourrait subir un violent mouvement de déstabilisation interne à l’instar de la Libye
et la Syrie
Ceci fait partie du plan Américain de remodelage du Monde arabe et musulman. Ce plan
néo-colonialiste, élaboré suite à la crise du système capitaliste en Occident, vise en général
le pillage des richesses des pays du Sud et l’élimination des États souverainistes en en particulier.
Pis encore, la débâcle du système financier international coïncide avec le dessein impérialiste des
Lobby sionistes; des groupes d’influence aux pouvoirs occultes, financés par un réseau de grosses
banques et une toile de multinationales de l’armement, la pétrochimie et l’industrie
pharmaceutique. En conséquence, tout pays qui résiste à leur diktat en refusant le bradage
systématique de ses richesses et l’aliénation de sa propre culture sera sans nul doute saccagé et ruiné
à jamais. Du coup, on a affaire à un ordre mondial injuste et mafieux.
C’est pourquoi le Monde arabe a ressenti en ce moment précis plus l’impact de ce mouvement de
destruction des États souverainistes. Cela étant dit, cette entreprise impérialiste dirigée par l’OTAN
et légitimée par L’ONU et ses larbins, les Monarchies arabes, rentre dans le cadre du redéploiement
des puissances néo-colonialistes dans cette région stratégique du monde. Ce nouveau plan Sykes-
Pikot est mené sous le couvert de l’exportation de la démocratie et des droits humains aux pays qui
ne les respectent pas alors que ces mêmes valeurs sont bafouées en permanence chez eux.
Leur stratégie consiste à détruire les États souverainistes arabes et musulmans suivant la théorie du
domino et de ce fait inhiber toute volonté de protectionnisme économique et culturel de leur part et
combattre toute velléité à empêcher le dessein expansionniste de l’État Hébreux au Moyen Orient.
La réalisation de ces deux objectifs stratégiques repose sur une redéfinition de la carte géopolitique
du Monde arabe selon des principes d’appartenances ethniques, confessionnelles, politiques et
culturelles. Samuel Huntington l’a bien précisée dans son essai politique intitulé« Le Choc des
Civilisations » paru en 1996 et dont les idées sont adoptées par la droite Chrétienne aux États Unis
dans son plan pour le Grand Moyen Orient et l’Afrique du Nord. L’idée du MENA est créé dans le
but de diviser le Monde arabe entre Sunnites et Chiites au Moyen Orient, musulmans et Koptes en
Égypte, arabes et africains au Soudans et tout le Sahel, et au final arabe et amazigh en Afrique du
nord. Pour l’histoire, l’idée de la création d’une Ligue arabe a vu le jour au lendemain de la
destruction de l’Empire Ottoman, dernier Califat islamique.
En substance, Samuel Huntington entend dans son essai politique dissuader la Chine et l’Inde, de
confessions Confusionnistes d’entretenir des liens économiques solides avec le Monde arabo-
musulman et empêcher de ce fait tout transfert technologique sous le prétexte de la non-
prolifération des armes nucléaires. En théorie, il base toute sa théorie sur des postulats d’ordre
culturels. En somme, il incite l’Occident à se préparer au conflit interculturel qui le guette par
l’établissement d’une union judéo-chrétienne afin de contrer le danger islamique. D’ailleurs, il cite
la volonté de l’Algérie de se doter de l’arme nucléaire à côté d’autre pays arabes et musulmans.
En effet, l’Algérie ne ressemble pas trop aux pays ayant vécu des révoltes pacifiques comme la
Tunisie et l’Égypte, voire des guerres civiles comme la Libye et la Syrie, en raison de la nature de
son régime politique. Le président Houari Boumedienne, le fondateur de l’État algérien, a conçu
un État dont les leviers politiques, économiques et sécuritaires sont équilibrés et inclusifs
contrairement aux Etats susmentionnés où on a fondé des Joumloukias, ou des républiques
monarchiques. En Syrie, Hafad Al-Assad a mis en place un régime politique totalitaire formé par
les membres de sa propre famille, ses proches les Chiites Alaouite et quelques Chrétiens tout en
excluant la majorité sunnite et Kurdes du pouvoir. En Libye, Kadhafi avait érigé un système
politique hors du commun, qui avait l’allégeance tribale comme norme de gestion et qui semblait en
complet déphasage avec la notion de l’État-nation qui s’appuie sur l’organisation d’élections, un
parlement, une constitution... etc.
En Égypte et en Tunisie, quoique le départ était bon avec respectivement Nasser et Bourguiba, les
régimes les ayant supplantés, soutenus par l’Occident, de Moubareks et Zine El-Abidine les ont
tournés en États policiers là où la liberté d’expression dans la presse et la vie publique des citoyens
a été réduite au néant, ce qui a provoqué une implosion sociale et du coup une révolte contre ces
deux régimes dictatoriaux. Aux Yémen, Bahreïn, Jordanie, Arabie saoudite et le pays voisin le
Maroc, quoique le ressentiment populaire vis-à-vis des régimes politiques soit perceptible une
chape de plomb est tombée sur le mouvement de leurs rebelles eu égard à l’appartenance
idéologique de ces États aux instigateurs du mouvement prônant la démocratisation pacifique ; à
savoir l’Occident de connivence avec ces même monarchies arabes.
Le traitement de l’information dans les médias occidentaux tels CNN, BBC, France24, et arabes tels
Aljazira et Al-Arabya, lors des mouvements contestataires ayant lieu à titre d’exemple en Algérie et
au Maroc renseigne clairement sur la politique du deux poids deux mesures suivie jusque là par
ces agences expertes de la désinformation et l’intoxication. En Algérie là où les forces de l’ordre
étaient dénuées d’armes on parlait de répression policière et de réformes politiques faites à la
dernière minute voire trompeuses. Or, au Maroc là où la répression était bien documentée et la
réforme vraiment bâclée ; car réalisée à la va-vite sans respect aucun pour les délais légaux de toute
législation, on parlait d’une batterie de réformes appartenant au jeune roi progressiste qui ne
tiennent pas la route en raison du manque de moyens et bien sûr de l’action subversive de certains
mécontents.
Cela étant dit, entre donner au conflit au Maroc un caractère social et celui en Algérie
un caractère politique se cache une politique haineuse et à double standard des occidentaux vis-à-vis
des deux pays voisins. En toile de fond, entre inciter à la violence d’une part et imposer le black-out
total de l’autre se profile la propagande impérialiste des médias occidentaux; des relais
d’information à la solde de multinationales avides de l’ouverture de marchés à travers ou
l’installation de régimes politiques croupions ou la destruction pure et simple des régimes et peuples
rétifs au néo-libéralisme économique et culturel.
L’Algérie par contre, quoique visée directement par ce plan impérialiste, semble beaucoup plus
protégé contre ce danger. Autre la nature du système politique dont on a parlé plus haut, les
algériens, arabophones et berbérophones se sentent appartenir à une seule origine ethnique; à
savoir l’amazighité, et ayant un penchant commun pour la culturel arabo-musulmane de part leur
religion. Ce sentiment d’appartenance à la même origine rend le peuple algérien plus solidaire que
jamais.
En sus, l’expérience de la lutte anticolonialiste avait soudé les liens à jamais tout en alimentant le
sentiment d’une certaine allergie à tout ce qui vient de l’étranger. La peur du complot étranger
contre l’Algérie, le pillage de ses richesses et la menace de son unité territoriale deviennent de ce
fait des convictions qui peuplent l’imaginaire de tout algérien. La corruption, phénomène
endémique du système administratif algérien, à l’instar de tous les pays du tiers monde, est
l’oeuvre de toute la société et ne peut concerner une région particulière ou un secteur précis; un
argument tant scandé par les fauteurs de trouble afin d'inciter à la désobéissance civile .
Un autre élément très important dans cette équation, la présence d’un nombre très important de
migrants algériens sur le sol des pays européens, la France notamment, ce qui rendrait tout conflit
en Algérie mutuellement dommageable; chose qui aurait dissuadé Bernard H. Lévy et ses acolytes à
lancer des appels directs à la rébellion en Algérie. Enfin, la guerre civile vécue par les algériens
pendant les années 90 à cause de l’hydre terroriste avait rendu les algériens plus réalistes et du coup
sceptiques quand au projet politique de la mouvance islamiste.
Face à ce danger imminent, le peuple algérien ainsi que les élites politiques et intellectuelles sont
sommées de faire plus de vigilance à ne pas suivre les appels à la dissension d’ordre territorial et au
chaos général fomentés par des médias occidentaux et arabes, versés dans la propagande, et à la
solde des services secrets ainsi que les multinationales atlantistes.
néo-colonialiste, élaboré suite à la crise du système capitaliste en Occident, vise en général
le pillage des richesses des pays du Sud et l’élimination des États souverainistes en en particulier.
Pis encore, la débâcle du système financier international coïncide avec le dessein impérialiste des
Lobby sionistes; des groupes d’influence aux pouvoirs occultes, financés par un réseau de grosses
banques et une toile de multinationales de l’armement, la pétrochimie et l’industrie
pharmaceutique. En conséquence, tout pays qui résiste à leur diktat en refusant le bradage
systématique de ses richesses et l’aliénation de sa propre culture sera sans nul doute saccagé et ruiné
à jamais. Du coup, on a affaire à un ordre mondial injuste et mafieux.
C’est pourquoi le Monde arabe a ressenti en ce moment précis plus l’impact de ce mouvement de
destruction des États souverainistes. Cela étant dit, cette entreprise impérialiste dirigée par l’OTAN
et légitimée par L’ONU et ses larbins, les Monarchies arabes, rentre dans le cadre du redéploiement
des puissances néo-colonialistes dans cette région stratégique du monde. Ce nouveau plan Sykes-
Pikot est mené sous le couvert de l’exportation de la démocratie et des droits humains aux pays qui
ne les respectent pas alors que ces mêmes valeurs sont bafouées en permanence chez eux.
Leur stratégie consiste à détruire les États souverainistes arabes et musulmans suivant la théorie du
domino et de ce fait inhiber toute volonté de protectionnisme économique et culturel de leur part et
combattre toute velléité à empêcher le dessein expansionniste de l’État Hébreux au Moyen Orient.
La réalisation de ces deux objectifs stratégiques repose sur une redéfinition de la carte géopolitique
du Monde arabe selon des principes d’appartenances ethniques, confessionnelles, politiques et
culturelles. Samuel Huntington l’a bien précisée dans son essai politique intitulé« Le Choc des
Civilisations » paru en 1996 et dont les idées sont adoptées par la droite Chrétienne aux États Unis
dans son plan pour le Grand Moyen Orient et l’Afrique du Nord. L’idée du MENA est créé dans le
but de diviser le Monde arabe entre Sunnites et Chiites au Moyen Orient, musulmans et Koptes en
Égypte, arabes et africains au Soudans et tout le Sahel, et au final arabe et amazigh en Afrique du
nord. Pour l’histoire, l’idée de la création d’une Ligue arabe a vu le jour au lendemain de la
destruction de l’Empire Ottoman, dernier Califat islamique.
En substance, Samuel Huntington entend dans son essai politique dissuader la Chine et l’Inde, de
confessions Confusionnistes d’entretenir des liens économiques solides avec le Monde arabo-
musulman et empêcher de ce fait tout transfert technologique sous le prétexte de la non-
prolifération des armes nucléaires. En théorie, il base toute sa théorie sur des postulats d’ordre
culturels. En somme, il incite l’Occident à se préparer au conflit interculturel qui le guette par
l’établissement d’une union judéo-chrétienne afin de contrer le danger islamique. D’ailleurs, il cite
la volonté de l’Algérie de se doter de l’arme nucléaire à côté d’autre pays arabes et musulmans.
En effet, l’Algérie ne ressemble pas trop aux pays ayant vécu des révoltes pacifiques comme la
Tunisie et l’Égypte, voire des guerres civiles comme la Libye et la Syrie, en raison de la nature de
son régime politique. Le président Houari Boumedienne, le fondateur de l’État algérien, a conçu
un État dont les leviers politiques, économiques et sécuritaires sont équilibrés et inclusifs
contrairement aux Etats susmentionnés où on a fondé des Joumloukias, ou des républiques
monarchiques. En Syrie, Hafad Al-Assad a mis en place un régime politique totalitaire formé par
les membres de sa propre famille, ses proches les Chiites Alaouite et quelques Chrétiens tout en
excluant la majorité sunnite et Kurdes du pouvoir. En Libye, Kadhafi avait érigé un système
politique hors du commun, qui avait l’allégeance tribale comme norme de gestion et qui semblait en
complet déphasage avec la notion de l’État-nation qui s’appuie sur l’organisation d’élections, un
parlement, une constitution... etc.
En Égypte et en Tunisie, quoique le départ était bon avec respectivement Nasser et Bourguiba, les
régimes les ayant supplantés, soutenus par l’Occident, de Moubareks et Zine El-Abidine les ont
tournés en États policiers là où la liberté d’expression dans la presse et la vie publique des citoyens
a été réduite au néant, ce qui a provoqué une implosion sociale et du coup une révolte contre ces
deux régimes dictatoriaux. Aux Yémen, Bahreïn, Jordanie, Arabie saoudite et le pays voisin le
Maroc, quoique le ressentiment populaire vis-à-vis des régimes politiques soit perceptible une
chape de plomb est tombée sur le mouvement de leurs rebelles eu égard à l’appartenance
idéologique de ces États aux instigateurs du mouvement prônant la démocratisation pacifique ; à
savoir l’Occident de connivence avec ces même monarchies arabes.
Le traitement de l’information dans les médias occidentaux tels CNN, BBC, France24, et arabes tels
Aljazira et Al-Arabya, lors des mouvements contestataires ayant lieu à titre d’exemple en Algérie et
au Maroc renseigne clairement sur la politique du deux poids deux mesures suivie jusque là par
ces agences expertes de la désinformation et l’intoxication. En Algérie là où les forces de l’ordre
étaient dénuées d’armes on parlait de répression policière et de réformes politiques faites à la
dernière minute voire trompeuses. Or, au Maroc là où la répression était bien documentée et la
réforme vraiment bâclée ; car réalisée à la va-vite sans respect aucun pour les délais légaux de toute
législation, on parlait d’une batterie de réformes appartenant au jeune roi progressiste qui ne
tiennent pas la route en raison du manque de moyens et bien sûr de l’action subversive de certains
mécontents.
Cela étant dit, entre donner au conflit au Maroc un caractère social et celui en Algérie
un caractère politique se cache une politique haineuse et à double standard des occidentaux vis-à-vis
des deux pays voisins. En toile de fond, entre inciter à la violence d’une part et imposer le black-out
total de l’autre se profile la propagande impérialiste des médias occidentaux; des relais
d’information à la solde de multinationales avides de l’ouverture de marchés à travers ou
l’installation de régimes politiques croupions ou la destruction pure et simple des régimes et peuples
rétifs au néo-libéralisme économique et culturel.
L’Algérie par contre, quoique visée directement par ce plan impérialiste, semble beaucoup plus
protégé contre ce danger. Autre la nature du système politique dont on a parlé plus haut, les
algériens, arabophones et berbérophones se sentent appartenir à une seule origine ethnique; à
savoir l’amazighité, et ayant un penchant commun pour la culturel arabo-musulmane de part leur
religion. Ce sentiment d’appartenance à la même origine rend le peuple algérien plus solidaire que
jamais.
En sus, l’expérience de la lutte anticolonialiste avait soudé les liens à jamais tout en alimentant le
sentiment d’une certaine allergie à tout ce qui vient de l’étranger. La peur du complot étranger
contre l’Algérie, le pillage de ses richesses et la menace de son unité territoriale deviennent de ce
fait des convictions qui peuplent l’imaginaire de tout algérien. La corruption, phénomène
endémique du système administratif algérien, à l’instar de tous les pays du tiers monde, est
l’oeuvre de toute la société et ne peut concerner une région particulière ou un secteur précis; un
argument tant scandé par les fauteurs de trouble afin d'inciter à la désobéissance civile .
Un autre élément très important dans cette équation, la présence d’un nombre très important de
migrants algériens sur le sol des pays européens, la France notamment, ce qui rendrait tout conflit
en Algérie mutuellement dommageable; chose qui aurait dissuadé Bernard H. Lévy et ses acolytes à
lancer des appels directs à la rébellion en Algérie. Enfin, la guerre civile vécue par les algériens
pendant les années 90 à cause de l’hydre terroriste avait rendu les algériens plus réalistes et du coup
sceptiques quand au projet politique de la mouvance islamiste.
Face à ce danger imminent, le peuple algérien ainsi que les élites politiques et intellectuelles sont
sommées de faire plus de vigilance à ne pas suivre les appels à la dissension d’ordre territorial et au
chaos général fomentés par des médias occidentaux et arabes, versés dans la propagande, et à la
solde des services secrets ainsi que les multinationales atlantistes.
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