Bahreïn: Des journalistes étrangers et des joueurs du F1joignent l’opposition 21/04/2012
Le conducteur des voitures Ferrari, John Valdes a participé à la marche organisée par l’opposition le vendredi 20 février. Il a même brandit une pancarte appelant à la démocratie. Dans ce contexte, deux responsables d'écuries de Formule 1, l'Italien Stefano Domenicali (Ferrari) et le Britannique Robert Fernley (Force India), se sont déclarés favorables aux réformes réclamées par l'opposition, a pour sa part indiqué l’AFP. Entre-temps, la répression contre les manifestants s’est poursuivi dans la nuit de vendredi à samedi. les forces anti-émeutes ont agressé les manifestants rassemblés dans des villages non loin du circuit Sakhir où se déroulent samedi les qualifications pour le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn. Certains manifestants étaient encagoulés et d'autres portaient un linceul barré de l'expression "Je suis le prochain martyr". La foule a scandé des slogans hostiles au gouvernement, répétant "A bas Hamad", en référence au roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa, lors de ces manifestations qui ont lieu à l'appel du mouvement des "Jeunes du 14 février". Ce mouvement a appelé à "trois jours de colère" coïncidant avec le Grand Prix prévu dimanche, sous le slogan "Non à la Formule de sang. Vendredi, au premier jour des essais libres, la police a dispersé par la force des milliers de manifestants anti-régime dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, selon l'opposition. Les manifestants, rassemblés en fin d'après-midi dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, ont scandé "A bas la dictature", "Révolte jusqu'à la victoire". Certains portaient des T-shirts, barrés de l'expression "Prêts à mourir pour Bahreïn". Plusieurs manifestants ont été blessés par les forces anti-émeutes, intervenues "violemment" pour disperser les protestataires, selon un communiqué du Wefaq, principal groupe de l'opposition
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire