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samedi 21 avril 2012

Bahreïn: Des journalistes étrangers et des joueurs du F1joignent l’opposition


Bahreïn: Des journalistes étrangers et des joueurs du F1joignent l’opposition  21/04/2012


Bahreïn: Des journalistes étrangers et des joueurs du F1joignent l’opposition
IRIB- Un bon nombre de journalistes étrangers autorisés d’entrer à Manama pour couvrir le Grand Prix du Bahreïn ont saisi l’occasion pour réaliser plusieurs reportages sur la répression de l’opposition et les manifestations qui secouent le pays depuis février 2011. Certains joueurs et sympathisants étrangers du Formula 1 ont même participé aux manifestations appelant aux réformes dans ce petit royaume du Golfe persique. 
Le conducteur des voitures Ferrari, John Valdes a participé à la marche organisée par l’opposition le vendredi 20 février. Il a même brandit une pancarte appelant à la démocratie. Dans ce contexte, deux responsables d'écuries de Formule 1, l'Italien Stefano Domenicali (Ferrari) et le Britannique Robert Fernley (Force India), se sont déclarés favorables aux réformes réclamées par l'opposition, a pour sa part indiqué l’AFP. Entre-temps, la répression contre les manifestants s’est poursuivi dans la nuit de vendredi à samedi. les forces anti-émeutes ont agressé les manifestants rassemblés dans des villages non loin du circuit Sakhir où se déroulent samedi les qualifications pour le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn. Certains manifestants étaient encagoulés et d'autres portaient un linceul barré de l'expression "Je suis le prochain martyr". La foule a scandé des slogans hostiles au gouvernement, répétant "A bas Hamad", en référence au roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa, lors de ces manifestations qui ont lieu à l'appel du mouvement des "Jeunes du 14 février". Ce mouvement a appelé à "trois jours de colère" coïncidant avec le Grand Prix prévu dimanche, sous le slogan "Non à la Formule de sang. Vendredi, au premier jour des essais libres, la police a dispersé par la force des milliers de manifestants anti-régime dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, selon l'opposition. Les manifestants, rassemblés en fin d'après-midi dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, ont scandé "A bas la dictature", "Révolte jusqu'à la victoire". Certains portaient des T-shirts, barrés de l'expression "Prêts à mourir pour Bahreïn". Plusieurs manifestants ont été blessés par les forces anti-émeutes, intervenues "violemment" pour disperser les protestataires, selon un communiqué du Wefaq, principal groupe de l'opposition

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