Libye-Syrie : Dans les circonvolutions et la trituration du droit international
2 janvier 2013
Pour se plonger dans les méandres de l’injustice
internationale, après le cas libyen, en Afrique, celui Syrien, au
Proche-Orient, montre très bien dans quelle direction certains veulent
conduire le monde. De savoir que des juristes ne sont plus capables
d’avoir leur mot à dire face à des faits sans précédent qui ont poussé
au chaos, notamment en Libye, est la pire des choses qui pourra arriver
au monde dorénavant, avec d’un autre côté des personnes qui n’auront
pour seule « issue de secours » que le terrorisme. Est-ce le but, cette
arrogance ?
Le droit international est écrit. Pourquoi les
« grands » pays refusent-ils de l’appliquer et exigent que les petits
pays le fassent ? Les « qui » rédigent ces lois ? C’est autant de
questions qui se posent avec acuité et que personne ne tente d’éclaircir
en mettant sur la table les contrevérités des puissances, en démêlant
le bon grain de l’ivraie. Si les relations entre pays ne sont basés que
sur des rapports de force, pourquoi certains chefs d’État acceptent
d’être des caniches, au service des autres ?
Dans une société occidentale qui est en pleine
perdition, entre les valeurs d’antan bafouées, la propagande et le
mensonge comme ultime mode d’expression, comment est-il possible
d’évoluer. En Syrie, le pragmatisme russe n’est pas celui décrit par la
presse « mainstream » mais bien un recours aux valeurs morales et
surtout au respect du droit international. Aller faire la guerre en
Libye en se cachant derrière l’Organisation des Nations Unies, ce machin
qui ne sert qu’à l’oppression des plus faibles. En Libye, sa
résolution, la 1973, a été violée. Elle s’est transformée en « il faut
tuer Kadhafi ». Et l’ONU a-t-elle condamné ? Non…
Avec la puissance médiatique d’un pays comme le
Qatar, qui, avec sa chaîne de propagande Al Jazeera où, les journalistes
restant (beaucoup démissionnent) sont des esclaves, il peut se
permettre de demander aux autres de faire ce que lui-même ne commencera
jamais, c’est à dire de mettre en place la démocratie. Alors, comment
comprendre que des pays dits démocratiques puissent s’aligner avec
Belzébuth alias Qatar ? Mammon, Mammon, et encore Mammon. C’est le règne
de l’argent-roi et, les soi disant grands du monde ne résiste pas à la
tentation.
Mais, où le bât blesse, au-delà même des mensonges
sans vergogne proférés hier contre le frère Guide Mouammar Kadhafi, et
aujourd’hui contre Bachar al-Assad, il y a une violation manifeste du
droit international mais nul ne lève le petit doigt pour dire non ou
stop. Les pays occidentaux se moquent du droit et le violent
outrageusement lorsqu’ils demandent ouvertement le départ d’un dirigeant
politique d’un autre pays. Pire, lorsqu’ils soutiennent ouvertement une
rébellion, c’est le bouquet. Des juristes respectables devraient
poursuivre ceux qui ont adoubé le CNT libyen et aujourd’hui la
« rébellion » syrienne qui s’apparente simplement au terrorisme.
Ne l’avoir pas fait pour le cas libyen c’est faire
preuve de faiblesse, de racisme et surtout de complice de génocide. Sur
le cas syrien, on voit bien que l’organisation du génocide des chrétiens
et des autres minorités religieuses est en marche. Avec le silence
assourdissant des Occidentaux face aux exactions des terroristes sur les
minorités pré-citées, il n’y plus de doute à avoir, à moins d’être
autiste et porter des œillères. Ne pas soutenir Bachar al-Assad c’est
soutenir le terrorisme international, antithèse du droit international…
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