Guerre au Mali : L’incroyable naïveté africaine et la diabolique ruse française
Publié le 24 janvier 2013
Certains
Maliens et Africains croient mordicus que c’est pour leurs beaux yeux
que la France s’est décidée, enfin, à intervenir au Mali. Que nenni.
D’ailleurs, urbi et orbi, elle (la France) s’appuie sur la fameuse
« demande du président malien », ultime syncrétisme hypocrite et
magistralement mené pour duper encore une fois les Africains. Ah, ces
grands enfants ! Ces derniers ne se posant jamais la question du
pourquoi maintenant, ils resteront toujours « derrière comme les
fesses » comme le dirait l’autre. Pourquoi la France n’est pas
intervenue tout de suite après la prise de la première ville
nord-malienne par la vermine wahhabo-salafo-qatarie? Où était la France
quand les djihadistes détruisaient, à plusieurs reprises, d’anciens
mausolées de saints musulmans tout en se livrant à des exactions
multiples (lapidations, amputations) ?
Et pourtant, dans la même logorrhée morbide et
mortifère, la France avait trompé le monde entier pour une intervention
en Libye à la… « demande des Libyens ». Comme toujours, pour éviter un
massacre, alors que les troupes du frère Guide Mouammar Kadhafi avaient
simplement demandé aux populations de Benghazi de désarmer. Une vérité
véhiculée très minoritairement et que la presse « mainstream », faisant
partie de l’opération nazie qui a tué plus de 80 000 Libyens, ne fait
jamais état. Chacun sait comment la résolution onusienne 1973 adoptée à
dix voix sur quinze et autorisant le recours à la force contre le régime
de Kadhafi avait été triturée…Passons.
Aussi bizarre que ça puisse paraître, personne ne
s’est posé la question de savoir pourquoi tout le monde avait laissé la
situation pourrir au Mali. Aussi bizarre que ça puisse paraître,
personne dans les instances onusiennes ne songeaient même à poursuivre
juridiquement les affreux terroristes qui détruisaient en toute impunité
les mausolées soufis, patrimoine mondial de l’UNESCO, et qui coupaient
bras et pieds ou lapidaient les « déviants ». Aussi bizarre que ça
puisse paraître, pourquoi personne ne met l’accent sur le largage de la
France en Libye des armes de ces hommes, accusés avec la mauvaise foi
habituelle d’avoir pillé l’arsenal de Mouammar Kadhafi ? Pourquoi le
Qatar souhaite une médiation et la Libye, la Tunisie et l’Égypte ne
veulent pas de cette intervention ? Cherchez l’erreur.
Mais, comme par hasard, subitement, les organisations
non-gouvernementale (ONG) se réveillent et accusent déjà l’armée
malienne d’exactions. Fichtre. Et pendant ce temps-là, la France, elle,
mènerait une guerre chirurgicale à nulle autre pareille. Personne ne
parle de la destruction de toutes les « essenceries » (pompes à
essence)-comme le dirait Léopold-Sédar Senghor l’ex académicien-, et des
bâtisses monumentales, soupçonnées d’être des refuges pour islamistes.
C’est ainsi qu’on a appris que le palais de Mouammar Kadhafi a été
détruit à Tombouctou. Qui peut vraiment croire à cette fable-là ?
Pourquoi personne n’ose parler des Touaregs, de leurs revendications, de
leurs aspirations légitimes ?
Et
pendant ce temps-là, à New York, le secrétaire général de l’ONU Ban
Ki-moon salue ce qu’il nomme l’intervention « courageuse » de la France
au Mali. Néanmoins, il a aussi dit ses craintes concernant l’impact de
l’opération sur les civils et les droits de l’homme.
Diantre. Enfin. Mais, du côté africain, on s’appuie essentiellement sur
une opération qui est utile, mise sur pied pour bouter hors des
frontières maliennes les effroyables terroristes. Et bien sûr, tout le
monde s’accorde à dire que l’opération est utile, qu’il faut par tous
les moyens « détruire » dixit François Hollande himself, ces renégats pourtant alliés et idiots utiles de l’Occident.
Faisons simple. Alors que l’intervention française
fait l’unanimité chez les nigauds, la France se battant au Mali
officiellement contre le…TERRORISME (le soutenant en Syrie) mais,
officieusement, pour protéger ses intérêts ou plus prosaïquement pour
une symphonie à deux mesures, celle de Total le pétrolier, et de Areva
l’extracteur d’uranium, les autorités françaises nous prennent pour des
gobes-mouches. Sans cet uranium du Niger, nous vivrons, ici en France,
avec des lampes tempêtes pour s’éclairer…Or, les Français, dans leur
grande majorité sont convaincus que ce sont eux qui aident l’Afrique,
dans cette configuration, le Niger, pays…pauvre. Comme le diraient mes
amis Ivoiriens, « c’est ça qui est la vérité ! ». Le reste n’est que
verbiage vaseux, mensonge, arnaque et propagande…
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