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dimanche 27 janvier 2013

énième agression et ingérence colonialiste de la France envers un pays dont 95% de la population se déclare musulmane,

Le « moindre mal » lance sa croisade* sur le Nord-Mali : Des silences qui en disent long…


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بسم الله الرحمن الرحيم

Au nom d’Allah, Le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux

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A l’heure où j’écris ces lignes l’armée française bombarde, sans relâche, des provinces maliennes où seraient positionnés des musulmans résistants (c’est ainsi que nous les considérons) coupables, selon eux, d’avoir « envahi » le nord du pays et d’y faire appliquer la Shari’ah (la loi islamique) sur tout le territoire. Les premières images de maliens blessés, découpés en deux et autres cris apeurés de la population nous parviennent déjà…
Soyons clairs : Il s’agit d’une énième agression et ingérence colonialiste de la France envers un pays dont 95% de la population se déclare musulmane, dont une partie de cette population (on l’oublie souvent mais les Touaregs d’Ansâr al-Dîn et une partie des ethnies peuls ou arabes sont maliens à part entière !) a décidé de mettre en pratique les prescriptions divines et dont la terre regorge de richesse et d’intérêt immense pour l’économie française.
Il nous faut un dessin et des analyses géopolitiques pour nous convaincre de tout ça ? Ce scénario nous rappelle, étrangement, les occupations étrangères en Somalie, en Afghanistan, au Yémen [1] ou en Irak…
Bien entendu les causes et les justifications de cette occupation sont toujours les mêmes : Terrorisme, oppression sur la population, la démocratie et les valeurs de la France bafouées, la souveraineté du Mali est en danger…Mais la réalité de cette ingérence militaire et les paroles des principaux concernés sont tout autre ! Nous y reviendrons.
Depuis le déclenchement de cette croisade contre l’Islam – disons les choses telles qu’elles sont – une cinquantaine de savants à travers le monde ont exprimés leurs appuis aux résistants maliens face à l’envahisseur et ont exhortés les musulmans à ne pas apporter un quelconque soutien à l’armée française.
Certains sont même allés jusqu’à demander aux musulmans de boycotter les produits français. Du côté des pays à majorité musulmane (et même en Europe), nous assistons à de multiples manifestations devant les ambassades de France pour protester contre l’invasion du territoire malien.
Jusqu’ici rien de plus logique face à cette situation. Comme à l’accoutumée, la contradiction, la schizophrénie et l’exception nous viennent encore des musulmans de l’Hexagone, des musulmans vivant sur les terres de l’agresseur.
Cette exception se définit par un silence hallucinant, honteux et lâche de la part de toutes les instances islamiques du pays, de la part de l’ensemble des prédicateurs et des représentants communautaires. Ce silence n’épargne pas non plus les partisans de la résistance malienne. Les seules réactions visibles qui nous sont parvenues, via certains prêcheurs et personnalités, sont des invitations au silence considéré comme sagesse et comportement adéquat face à la situation dite « confuse » ! [2]


Les causes de l’invasion française au Nord-Mali

Pour faire simple et précis reprenons les arguments principaux servant de justification à l’intervention armée des colonialistes français.
Atteinte à la souveraineté du Mali :
En somme les Touaregs militants auraient envahi illégalement la terre du Mali afin de fonder un état parallèle, pire encore, afin de prendre possession de l’ensemble du territoire. Premier mensonge !
Les militants du groupe Ansâr al-Dîn sont majoritairement des Maliens d’ethnie touareg ou arabe, or comment accuser des Maliens de vouloir envahir le Mali ? Cette terre (au Nord-Mali) est légitimement et ancestralement leur terre. Ils ne sont pas venus de l’étranger et ils ne souhaitent pas fonder un état indépendantiste. Il ne faut pas confondre avec le MNLA laïque et séparatiste.
Ces musulmans sont, de fait, des Maliens Touaregs venus appliquer sur leur propre territoire (l’Azawad) la législation d’Allah et l’application de Sa loi. Dans cette optique il est tout à fait naturel que d’autres groupes d’ethnies et de nationalités différentes les rejoignent et les épaulent dans leurs objectifs et buts.
Le groupe affirme dans son manifeste : « Partant, il faut accorder à l’Azawad une large autonomie dans le cadre d’un État refondé du Mali se démarquant sans ambiguïté de la laïcité, moins interventionniste et plus respectueux des différences. Ainsi, l’Azawad mettra librement en place les institutions qui correspondent aux aspirations profondes de ses citoyens ».[3]
Oppression sur le peuple malien et terrorisme :
Mensonge sans cesse ressassé par les médias dominants. Est-ce que les Touaregs d’Ansâr al-Dîn sont venus envahir le Mali avec des opérations martyres, des bombes, des tueries sur les civils ou encore ont-ils effectué un coup d’état ?
Non. L’état central – défaillant et corrompu – n’avait, dans tous les cas, aucun pouvoir sur les territoires délaissés du Nord et ne s’en souciait guère. D’ailleurs le coup d’état est venu de l’intérieur même des autorités maliennes du Sud (cf. l’épisode du capitaine Sanogo) !
Il n’y a eu là que confrontation et échange de tirs avec les soldats et militaires maliens qui ont pris la fuite et laissé le champ libre aux hommes de Iyad ag Ghaly (Émir du groupe d’Ansâr al-Dîn). Où est le terrorisme là-dedans (selon la définition occidentale du terme) ? Parle-t-on de terrorisme lors de la conquête de son propre territoire usurpé ?
Ici encore, Ansâr al-Dîn stipule : « Par la grâce d’Allah, il a mené cette guerre aussi promptement et proprement que possible : les civils ont été méticuleusement épargnés et tous les militaires qui sont tombés l’ont été exclusivement au cours des violents affrontements qui sont malheureusement intervenus. De centaines de combattants ennemis ont été capturés. Ils ont été dignement traités et rendus à leurs familles sans aucune condition ni contrepartie ». [4]
Quant à l’oppression, nul étonnement pour nous que, dans l’opinion générale des autorités impérialistes, l’application des lois islamiques sur une population donnée (consentante ou non) de manière totale, complète, visible et assumée soit une oppression en soi. Nul besoin de justification de ce côté.
De plus nous ne savons, que trop bien, que chaque idéologie, faisant office de constitution et d’autorité (en particulier lorsqu’il s’agit d’un état fondé sur la loi Coranique), en contradiction voir en confrontation avec les principes démocratique, laïque et séculier, est une oppression.
La restauration immédiate et non négociable de la seule idéologie permise et acceptable pour les tyrans de ce monde (qui est, bien là, du terrorisme politique !) devient la justification suprême d’une invasion colonialiste.
Violation des accords et des pourparlers :
Enfin le déclenchement de cette guerre serait dû à l’avancée illégale des hommes d’Ansâr al-Dîn vers le centre du Mali (Kona) alors qu’il y aurait eu un commun accord sur le cantonnement du groupe exclusivement au Nord Mali.
Cette remarque nous prouve, dans un premier temps, qu’il y a eu négociation entre le groupe Touareg et différentes institutions opposantes (Burkina Faso, Algérie, et même le Sud-Mali !). L’émir du mouvement, Iyad Ag Ghali, affirmait :
Nous sommes pour la paix, et pour la paix, il faut le dialogue” [5]
Dans un premier temps le dialogue et les pourparlers furent tolérés avec Ansâr al-Dîn (donc non considéré comme « terroriste » à ce moment!). Malgré multiples colloques, rencontres et déclarations, indiquant la bonne volonté du groupe à transmettre un message apaisé et raisonnable, l’armée malienne et les puissances étrangères préparaient tout de même le terrain pour une invasion armée vers les territoires du Nord-Mali.
Tout ceci en faisant totalement abstraction des négociations et de l’inclinaison des Touaregs vers le dialogue. En toute vérité ce n’est qu’après leur ferme attachement à ne faire aucune concession sur l’application stricte de la Shari’ah que les pourparlers commencèrent à s’effriter puis face à aux préparatifs évidents des opposants à une intervention armée, ce malgré le dialogue, Ansâr al-Dîn n’eut d’autre choix que de mettre fin à ces négociations assurément tronqués !
De plus analysons une chose : Quand le MNLA laïque, aidé par certains groupes islamiques, prirent le contrôle (par les armes) du Nord-Mali, déclara - sans aucun dialogue – l’indépendance de leur territoire puis qu’ils finirent par être évincé par Ansâr al-Dîn, que dirent les Occidentaux ?
« Il faut absolument négocier avec le MNLA (foncièrement séparatiste) afin de couper la route aux islamistes ! »
« Le Mali doit apporter une autonomie à l’Azawad sous le contrôle des modérés du MNLA laïque »
« Nous devons soutenir le MNLA dans sa lutte contre les islamistes et puis négocier leur autonomie territoriale »
Ne voyez-vous pas que ce n’est que, purement et seulement, par opposition idéologique et économique que pour l’un : l’autonomie et le dialogue est garanti, alors que pour l’autre : l’intervention armée est nécessaire. Ces gens nous prennent-ils pour des déficients mentaux ?
Lorsque le MNLA affiche sa proximité laïque et sa soumission aux intérêts l’Occident, le tapis rouge est déroulé bien que ce groupe soit pour une coupure nette du territoire malien et lorsque Ansâr al-Dîn, groupe affichant clairement ses revendications religieuses et son opposition aux idéologies modernes, prend l’ascendant sur l’autre : plus de négociation possible hormis par les armes !
Pour revenir au sujet initial et au mensonge proféré, afin d’intervenir militairement au Mali, il n’y a plus claire explication que celle des principaux concernés, eux-mêmes, dans leurs communiqués où il est stipulé que c’est bien l’armée malienne qui ont violé l’accord en déployant des troupes de soldats, des armes et de la logistique sur la frontière (entre le nord et le sud). Déploiement préalable à une reprise certaine des territoires conquis par les mujâhidîn d’Ansâr al-Dîn. Le groupe a donc voulu couper court à cette tentative d’invasion.
De plus, et surtout, l’armée sanguinaire malienne s’adonnait à des exactions et des massacres contre la population innocente de Kona et ce devant le nez des Touaregs comme l’explique un des notables du groupe islamique :
« Je dois commencer par dire que si le mouvement Ançar Eddine a décidé de se déployer à Konna, c’est uniquement pour protéger les civils contre les exactions commises par l’armée malienne qui a tué, ces derniers temps, beaucoup de personnes innocentes.
Nous n’avions aucun choix. L’armée malienne venait de tuer 50 personnes à Safari, 16 personnes à Daimen, comme elle a tué 12 personnes dans des endroits différents. C’étaient des civils qui n’ont rien à voir avec la situation vécue par le Mali. Ils tuaient des innocents et face à cela Ançar Eddine ne pouvait pas rester les bras croisés. Nous avons, donc, décidé de nous déployer à Konna pour empêcher de nouvelles tueries. ». [6]
De plus, à l’heure où j’écris ces lignes, les tueries de l’armée malienne continuent de manière visible au monde entier et à la barbe de l’armée française qui reste tout bonnement stoïque face aux actes immondes des criminels militaires maliens. [7]
Nous laissons ainsi le soin au lecteur d’analyser la version tout à fait différente des protagonistes et de constater avec quelle manipulation, et mensonge grossier, on a décidé d’envahir le Nord Mali sur des justifications peu tangibles face aux faits.

Un silence complice et lâche

Et peut-il y avoir d’autres réactions que le silence lorsque nous sommes les principaux artisans de l’élection du responsable n°1 de l’invasion du Mali ? Peut-il y avoir autre réaction que le mutisme lorsque nous avons incité la masse musulmane de France aux urnes pour élire un homme parti en croisade pour défaire ses propres frères (dans la foi) et y faire couler le sang des musulmans ?
J’en conviens. Le silence honteux est parfois meilleur que des paroles insouciantes et meurtrières aboutissant à la mort des membres de sa propre communauté.
Par contre nul silence pour critiquer, à la première occasion, les actions des résistants qui se défendent face à l’agression impérialiste, pour critiquer la prétendue « maladroite » application des lois divines sur le peuple du Nord Mali ou pour se désavouer de cette bande de « salafistes » qui dérange notre confort et notre « vivre ensemble » si paisible avec nos concitoyens !
Rendez-vous compte de ce constat effarant : depuis le début du déclenchement des hostilités sanglantes et l’avalanche de verdicts juridiques de savants respectés sur le conflit malien, nous n’avons toujours pas entendu un seul prêcheur ni un seul imam ni même un seul site communautaire (de renom) émettre un mot sur le sujet ! Pas un seul !
L’invasion et l’asservissement des populations musulmanes (par un opposant clairement identifiable) ne les concernent-t-ils donc pas ? La situation est-elle si confuse pour garder ce silence complice ? Derrière ce silence se cache véritablement toute une pédagogie de prédication tronquée où le concept primordial de « Ummah » et de désaveu global d’un environnement, hostile à la religion, sont systématiquement occultés.
Le Messager d’Allah – sallallâhu ‘alayhi wa salam – affirme : « Tu vois les croyants dans leur amour, leur affection, et dans leur miséricorde qu’ils se portent mutuellement, comparables à un seul corps. Lorsqu’un membre est affecté, c’est l’ensemble du corps qui ressent la douleur et s’enfièvre ». [8]
Véritablement la communauté à laquelle adhère, participe et travaille l’ensemble des imams et prêcheurs, n’est pas la communauté islamique mais bien la communauté nationale. Ils font partie du corpus républicain non du corpus musulman.
Soyons réalistes un instant : lorsque les forces françaises envahissent les terres musulmanes et pillent leurs richesses, nous n’avons droit qu’aux silences et aux réprobations timides de « nos représentants » communautaires. Mais lorsque la France est touchée légitimement dans ses interventions étrangères (par la résistance), là nous les voyons émettre communiqué sur communiqué de condoléances et les sermons du vendredi deviennent des pupitres pour des paroles de soutien aux soldats français morts au combat et aux décisions gouvernementales contre les musulmans.
En fait la chose est très simple. Dès qu’il s’agit de soutien et de compassion pour les peuples musulmans opprimés où la France n’est pas impliquée directement, les élans fraternels, financiers, publics sont permis et encouragés (Birmanie, Syrie, Palestine…). Mais dès qu’il s’agit d’un territoire islamique occupé par les armées françaises (Mali, Afghanistan…), le silence et le ralliement du côté national sont les mots d’ordre !
Cette prédication a fait sienne les théories hérétiques du « vivre-ensemble », de « citoyenneté » et de « patriotisme républicain ». Le musulman est, et doit être un élément faisant partie intégrante de la société en tout point semblable à ses « concitoyens » laïc, chrétien, athée ou bouddhiste.
Encore un moindre mal basé sur la préservation d’acquis imaginaires (mosquée, boucherie, école…), sur la préservation d’une bonne image du musulman face à leurs « compatriotes » et sur la peur d’avoir à subir les conséquences d’une parole égratignant le gouvernement qu’on a – implicitement – incité à mettre en place !
Ce silence, finalement, n’est pas vraiment étonnant. 75% des français, d’après plusieurs sondages, sont favorables à l’intervention armée de leur gouvernement au Mali : ne troublons surtout pas cette communion nationale !

Un silence symptomatique et complexé

Les bases doctrinales républicaines et ses lois oppressantes envers toute manifestation du religieux sur la voie publique ainsi que sa campagne actuelle islamophobe à outrance, malgré les courbettes incessantes de nos imams, ont aussi dépeint sur la capacité d’action et de mobilisation des frères et sœurs conscients.
Ainsi même les frères partisans des résistants musulmans au Mali et contre l’intervention française sont aussi touchés par un immobilisme et un silence révélateur de notre faiblesse et d’une peur souvent exagérée de l’artillerie juridique en France.
Où sont les rassemblements contre la nouvelle croisade colonialiste ? Où sont les collectes visant à venir en aide au peuple malien bombardé ? Où sont les colloques et séminaires sur le sujet ? Où sont les prises de position publiques dans nos mosquées ? Où sont les organisations de ré-information face au flot de propagande des médias dominants ?
Alors certes la France est un pays d’exception dans sa manière de traiter les musulmans et leurs libertés faussement garanties. Certes nous n’avons pas les mêmes droits que nos frères d’Outre-Manche où nos frères dans les pays à majorité musulmane. Mais est-ce que toutes ces justifications seront fiables lorsque nous serons questionnés par le Seigneur des mondes ? Est-ce que cet immobilisme ne sera pas une preuve contre nous lors du jour de la Rétribution ?
Surtout que ce qui est mentionné ici ne sont que des actions tout à fait légales et non condamnables par les lois républicaines (en théorie) mais même cela nous n’arrivons plus à le faire… Nous allons encore laisser les altermondialistes et autres révolutionnaires d’extrême gauche faire le boulot à notre place !
L’agresseur n’est-il pas du pays même où nous vivons ? La terre occupée n’est-elle issue de la terre de nos ancêtres et de nos parents ? La relation entre ces deux pays ne fait-elle pas partie de notre propre identité, de notre déracinement, de notre propre histoire ?
Allah dit dans Son noble livre :
{Certes ceux auxquels l’on disait : “Les gens se sont rassemblés contre vous ; craignez-les” – cela accrut leur foi – et ils dirent : “Allah nous suffit ; Il est notre meilleur garant”.
Ils revinrent donc avec un bienfait de la part d’Allah et une grâce. Nul mal ne les toucha et ils suivirent ce qui satisfait Allah. Et Allah est Détenteur d’une grâce immense.
C’est le Diable qui vous fait peur de ses adhérents. N’ayez donc pas peur d’eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants.} S.3 – V.173 à 175
Où sommes-nous par rapport à ces versets ? Où sommes-nous par rapport à cette menace du Prophète – ‘alayhi salâtu wa salam - :
“Il n’est pas un groupe de gens dont une partie fait ce qui est réprouvé et l’autre partie ne le redresse pas, tout en étant en mesure de le faire, sans qu’ils ne soient tous exposés au châtiment d’Allah.” [7]
Craignons Allah mes frères ! Craignons Allah comme Il doit être craint car j’ai bien peur qu’un châtiment douloureux ne nous atteigne pour notre laxisme et notre immobilisme méprisable. Et ce rappel s’adresse à moi, en premier, en aucun cas je ne m’exclus de ce constat accablant.
Nous pouvons et nous devons nous mobiliser pour exprimer notre mécontentement face à l’agression injuste de la France sur un territoire musulman, pour soutenir et préserver l’honneur des résistants qui défendent légitimement leur terre et leur foi mais surtout pour répondre à l’ordre de notre Créateur dans la réprobation du mal et l’ordonnance du convenable.
Nous en avons les moyens, les droits et les capacités (Nos frères Anglais et Australiens s’organisent et se rassemblent devant les ambassades de France tandis que nous, les premiers concernés, nous restons de marbre ?!) . Ce serait franchement un comble que les musulmans, soucieux et habitant sur le sol même de l’envahisseur, soient noyés dans un silence et une inertie déshonorante.
{Seigneur, ouvre-moi ma poitrine et facilite ma mission et dénoue un nœud en ma langue afin qu’ils comprennent mes paroles} [S.20 – V.25 à 28]

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