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dimanche 1 juillet 2012

L’assurance de la sécurité et la lutte contre la criminalité avec ses diverses formes



Direction des moyens techniques

Le nerf optique de la Sûreté nationale

Par Smail ROUHA

Consciente, d’une part, de la stratégie nationale en matière des TIC élaborée dans le cadre du programme e-Algérie, conformément aux orientations du Président Abdelaziz Bouteflika et, d’autre part, de la nécessité de combattre efficacement toutes les formes de criminalité issues des enjeux induits par l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la DGSN a tracé un programme ambitieux pour la modernisation de ses méthodes de travail pour mieux répondre aux nouvelles exigences du terrain, imposant des moyens et un savoir faire technologique de pointe. A ce titre, plusieurs actions concrétisées sur le terrain, par de jeunes cadres ingénieurs de la Sûreté nationale, ont déjà donné des résultats très satisfaisants, notamment en ce qui concerne le développement d’un intranet sécurisé par l’usage de la fibre optique, l’exploitation de la messagerie électronique, le déploiement de solutions mobiles (sans fil) et l’intégration de la biométrie.  Tenant compte de l’avancée rapide et exponentielle des TIC, la DGSN a prévu aussi dans son programme de mettre tous les moyens et ressources nécessaires afin d’être au diapason, contribuant ainsi efficacement à la culture de la preuve pour combattre les petite et grande criminalités.

L’assurance de la sécurité et la lutte contre la criminalité avec ses diverses formes, surtout celle qui a trait au crime organisé, sont considérées comme un point nodal des préoccupations des hautes instances de l’Etat. L’engagement vers la modernité et la prospérité économique et sociale exige et nécessite une grande mobilisation pour réprimer et lutter contre la criminalité et tous les fléaux sociaux. Dans ce sens, les services de la police ont un rôle très important et très sensible de prévention contre la criminalité, et tout ce qui pourrait porter atteinte à l’ordre public, et ce, à travers un travail de renseignement minutieux, de par l’importance que requièrent les renseignements pour anticiper les événements, prévenir ces phénomènes et décider des mesures adéquates à prendre.
« Aussi, l’organigramme structurel réussi doit être accompagné de méthodes de gestion moderne, du matériel et de l’infrastructure pour assurer les moyens et des équipements très développés pour mener ses missions dans les meilleures conditions, dans une époque qui nécessite la maîtrise des technologies de l’information et de la communication et de l’intelligence artificielle pour détecter la criminalité et réunir toutes les preuves liées aux actes criminels » soulignait le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, dans son discours prononcé à l’occasion du 48e anniversaire de la police nationale. De ce fait l’'usage des TIC au niveau des différents services de la DGSN devient une nécessité d’autant que son schéma directeur s'appuie sur plusieurs axes techniques qui s’inscrivent dans le cadre de la modernisation de son système d’information à travers tout le territoire national. Ainsi, au niveau de la Direction générale de la Sûreté nationale, l'usage de l'outil informatique entre dans une politique de développement d'applications spécifiques aux différentes fonctions liées à la sécurité, notamment au niveau de tous les services opérationnels, logistiques, de maintenance et de gestion. Aussi pour prendre en charge cette mission, la DGSN a confié à la Direction des moyens techniques ( ) le grand projet de développement de solutions techniques, notamment en ce qui concerne, le développement d’un intranet sécurisé par l’usage de la fibre optique, l’exploitation de la messagerie électronique, le déploiement de solutions mobiles (sans fil) et l’intégration de solutions radiocommunications numériques. Une tâche dont la DMT, sous la direction du jeune commissaire principal Zine-Eddine Maâkouf, docteur d’Etat en électronique, s’est acquittée avec succès. Présentement, la DGSN dispose d’un réseau intranet dont l’extension est en cours, pour atteindre la totalité des services opérationnels de la police. En outre, les compétences de la DGSN ont conçu leur propre réseau intranet ou le Réseau national de transmission de données (RNTD) qui donne accès au data-center de la DGSN, où sont stockées les différentes bases de données, notamment le fichier des véhicules recherchés (FVR), le fichier des personnes recherchées, le fichier passeport, le fichier casier judiciaire. En outre, cet intranet a permis l’exploitation de la messagerie électronique, devenue le moyen de communication officielle entre tous les services de police. Par ailleurs, grâce à ce réseau les cadres ingénieurs de la sûreté nationale, ont pu développer des applications spécifiques pour améliorer les méthodes de travail des services opérationnels et garantir la quiétude du citoyen. A ce titre, on peut citer l’application SSPR (Système de la sécurité et de la prévention routière), l’application SIRC (Système d’identification et de recherche criminelle), le GRH (Gestion des ressources humaines) et l’application LRP (logiciel de rédaction de procédures judiciaires) qui reprend sur le plan du contenu et de la forme les différents PV utilisés par les services de police. De même, ce réseau permet l’exploitation des solutions biométriques telles que le système AFIS.
En outre, et pour faire face aux différents trafics de documents et de véhicules, la Sûreté nationale, au-delà des solutions filaire de son intranet, a adopté des solutions mobiles (sans fil) offrant la possibilité d'identification immédiate dit PDA (Personal digital assistant), ou ordinateur de poche avec une base de données intégrées sécurisée par un cryptage, et le PC Durci, appareils qui permettent d'interroger à distance les fichiers de recherche des personnes ou des véhicules. Ce qui permettra d'économiser un gain de temps et une meilleure efficacité dans l'accomplissement des tâches liées à la sécurité du citoyen. Même si la meilleure acquisition reste le Lapi (lecteur automatique de plaques d'immatriculation), ces moyens viennent compléter ceux déjà en place, notamment les caméras de vidéosurveillance installées à travers les grandes artères de la capitale en attendant leur généralisation progressive dans d’autres wilayas à l’instar de Blida, Annaba, Oran, Constantine et Sétif. Pour plus d’efficacité, la DGSN s’est dotée d’un Centre de commandement et de contrôle (CCC) où est supervisé l’ensemble des flux vidéo des caméras.
En réponse à certains citoyens qui ont critiqué l’installation des caméras de vidéosurveillance sous prétexte qu’elles violent la liberté individuelle des personnes, la DGSN assure que les façades des immeubles sont floutées en direct et que les agents de surveillances ont signé une charte déontologique. L’introduction de ces moyens modernes de haute technologie permettra de rendre l'action des éléments de la police plus rapide et efficace. En effet, grâce à l‘assistance des caméras de télésurveillance, il est possible d‘orienter les brigades mobiles rapidement dans la poursuite des criminels.
Ainsi poursuivant son action de modernisation, la DGSN a décidé de la généralisation de l’usage de solutions mobiles, telles que les PDA, PC Durci (embarqués sur véhicules) pour l’exploitation des applications métiers, solutions déjà mises en place, ayant donné des résultats très satisfaisants. Celles-ci seront enrichies avec l’avènement de la 3G (intégration de nouvelles fonctionnalités, telles que les photos des personnes recherchées).
En outre, il est question d’étendre le réseau intranet à l’ensemble des services de police pour assurer une communication et l’accès à l’information en temps réel. Ce qui engendrerait une réactivité efficace des services opérationnels de la Sûreté nationale. Aussi d’autre projets sont prévus tels que la généralisation de la visioconférence, l’intégration de la téléphonie IP et l’affichage dynamique aussi bien pour une meilleure communication interne qu’externe. Il est également question de l’intégration de la Gestion électronique des documents (GED) pour la numérisation du fichier national de la DGSN et la mise en place d’outils modernes à même d’aider à la prise de décision tels que les Systèmes d’informations géographiques (SIG). Systèmes qui permettraient une analyse spatiale des infractions notamment celles liées à la criminalité, aux accidents de voitures pour plus d’efficacité et de circonscrire le taux de criminalité par secteur.

Les missions de la Direction des moyens techniques
Le DGSN a pris la décision de confier à la Direction des moyens techniques le grand projet de modernisation par l’intégration de solution techniques, notamment en ce qui concerne le développement d’un intranet sécurisé par l’usage de la fibre optique, l’exploitation de la messagerie électronique, le déploiement de solutions mobiles (sans fil) et l’intégration de solutions radiocommunications numériques.
Totalisant un personnel technique qualifié (3011 policiers dont 391 ingénieurs, 811 DEUA et 914 techniciens supérieurs), la DMT est une structure centrale d’appui technique et technologique aux services de police ayant un prolongement régional composé de sept Services régionaux des moyens techniques (SRMT) (Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Bechar, Annaba et Tamanrasset) ainsi qu’un prolongement au niveau wilayal, à savoir les quarante-huit services de wilaya des moyens techniques. La Direction des moyens techniques est chargée principalement d’apporter les solutions techniques, les plus appropriées, pour répondre aux besoins opérationnels des services de police, assurer l’accès à l’information et en garantir la disponibilité, la confidentialité, l’intégrité et la traçabilité tout en assurant le déploiement et la maintenance des moyens techniques et spécifiques. L’autre mission assignée à la DMT consiste à assurer, d’une part, la répartition des dotations ainsi que les réserves stratégiques et de régulation en équipements techniques, et à participer, d’autre part, à l’élaboration et au développement des actions de formation dans le cadre de la veille technologique.
La solution de vidéosurveillance
Actuellement plusieurs caméras sont installées au niveau de la capitale, leur positionnement a été choisi pour assurer principalement la couverture des grands axes routiers, des carrefours et des édifices stratégiques pour prendre en charge la sécurité des personnes et des biens.
Ainsi, chaque sûreté urbaine aura ses propres caméras, révèle le commissaire principale de police Zinedine, directeur des moyens techniques au niveau de la DGSN.
Le flux vidéo sera transmis à la sureté urbaine. L’ensemble du flux des suretés urbaines sera retransmis à son tour aux suretés de daïras. Le tout sera acheminé par fibre optique au niveau du Centre de commandement et de contrôle ( C.C.C) de la DGSN, c’est « l’œil » de la Sûreté nationale qui permet de zoomer sur un point particulier et d’archiver les images des jours précédents.
A l’instar de la capitale, d’autres wilayas sont concernées par ce projet. A savoir les wilayas de Blida, Annaba, Oran, Sétif et Constantine où des travaux de réalisations sont en cours au profit du stade Chahid Hamlaoui. En outre, il est utile de rappeler que la DMT a élaboré une solution vidéosurveillance lui permettant de suivre en direct les événements qu’abrite le stade du 5 Juillet d’Alger à partir du Centre des opérations.
 
L’intelligence système
Il ne suffit pas de placer à chaque coin de rue une caméra de vidéosurveillance, mais encore faudra-t-il savoir gérer le flux informationnel pour pouvoir agir à temps. Pour ce faire, chaque sûreté est dotée d’un centre des opérations équipé de trois principaux systèmes intelligents. Le premier permet la visualisation et l’analyse en temps réel du flux vidéo. Le second permet d’avoir sur une cartographie géo-référencée l’état de fluidité de la circulation routière, en se basant sur le contrôle de la vitesse des véhicules. Le troisième système, grâce aux caméras dotées de la fonctionnalité « reconnaissance automatique de plaques d’immatriculations », permet une recherche automatique des véhicules volés.

Le Réseau national de transmission de données (RNTD)
Comptant sur les compétences techniques des cadres ingénieurs recrutés par la Sûreté nationale, la DGSN s’est dotée de son propre réseau intranet nommé Réseau national de transmission de données (RNTD). Ce dernier assure la connexion, à travers des liens en fibre optique, de toutes les directions et services centraux, de plusieurs services régionaux, des quarante-huit sûretés de wilaya, de postes frontaliers ainsi que les ports et aéroports. A ce titre, son extension se poursuit toujours pour atteindre tous les services de police.
En plus des applications-métiers développées par les cadres de la Sûreté nationale, ce réseau donne accès au data-center de la DGSN, à travers un portail intranet. Grâce à ce portail, les services de police connectés au RNTD accèdent à la messagerie électronique et aux différentes bases de données opérationnelles, notamment le FVR (Fichier des véhicules recherchés), le Sirpal (Système d’identification et de recherche de la police algérienne), système qui contient, entre autres, les bases de données des personnes recherchées, des passeports, des casiers judiciaires et des mouvement aux frontières. De plus, cet intranet donne accès au portail GRH (Gestion de ressources humaines), développé entièrement par les cadres de la DGSN, dans lequel plusieurs tâches relevant de la Direction des ressources humaines ont été décentralisées pour une meilleure gestion et un suivi rigoureux des carrières des policiers.
Valorisant la communication envers le citoyen, un site web, hébergé au niveau du data-center de la DGSN, a été entièrement développé par les cadres de la Sûreté nationale. En outre, cet intranet permet l’intégration des solutions biométriques, telles que le système automatique d'identification des empreintes digitales (AFIS), solution permettant l’identification de personnes recherchées sur la base de leurs empreintes digitales, pour être en phase avec les nouvelles technologies. Ce qui confère au RNTD la place de noyau de la modernisation de la Sûreté nationale.

LE PDA contre le trafic de véhicules
La quantité importante de fausses cartes grises récupérées, en différentes occasions par les services de sécurité, renseigne sur l'ampleur qu'a prise le phénomène du trafic des véhicules au niveau national. Pour faire face à cette forme de crime organisé, la Sûreté nationale, moyennant un développement spécifique par ses cadres techniques, s’est dotée d'un nouveau système d'identification immédiate de tout véhicule suspect : le système dit PDA (Personal digital assistant), ou ordinateur de poche avec une base de données sécurisée par un cryptage évolué, et le PC Durci. Ces deux systèmes permettent d'interroger à distance les fichiers de recherche des personnes ou des véhicules. Ce qui permettra un gain de temps appréciable et une meilleure efficacité dans l'accomplissement des tâches liées à la sécurité du citoyen ainsi qu’une plus grande mobilité de l’agent. Ces deux systèmes, entrant dans les solutions mobiles, permettent d'identifier tous les véhicules sur place à partir de leur numéro d’immatriculation et le numéro de châssis. Les données sont mises à jour à chaque fois qu'il y a des véhicules saisis ou déclarés recherchés. Ce matériel a donné des résultats positifs sur le terrain et ne tardera pas à être généralisé dans les 48 wilayas. Présentement, la DGSN, grâce à 145 PDA déployés au niveau de la capitale, a enregistré 620 véhicules retrouvés sur un total de 2.891.978 véhicules contrôlés et 1758 personnes arrêtées dont 60 liées aux affaires de terrorismes, durant la période allant du 1er janvier 2011 au 31 mai 2012. Pour parfaire ce système, la DGSN compte même intégrer la base de données nationale des cartes grises des véhicules dès son élaboration dans le cadre du e-Algérie. En perspective, la DGSN aspire dès l’entrée en service de la 3G à enrichir les fonctionnalités du PDA, avec les mêmes outils de développement tels que « le Web service » et le « .net », afin de bénéficier des avantages liés à l’augmentation de la bande passante, qui permettra notamment, l’intégration des photos de personnes recherchées.
 
LAPI : la  nouvelle  arme secrète de la Sûreté nationale
La Sûreté nationale dispose d’un système embarqué sur véhicule offrant la fonctionnalité LAPI (lecteur automatique de plaques d'immatriculation). En apparence, il s'agit d'un véhicule classique, sauf que le gyrophare fixé sur le toit contient un système hypersophistiqué composé de plusieurs caméras à infrarouge pouvant filmer, de jour comme de nuit, avec une rotation de 360°, en toute mobilité. Ces caméras permettent également de scanner en temps réel toutes les plaques d'immatriculation des véhicules en mouvement ou à l'arrêt et de les comparer automatiquement à la base de données des véhicules volés. Ce système permet de contrôler en moyenne 8000 véhicules par jour. C’est ainsi, que durant la période allant du 26 mai 2010 au 10 mai 2012, 155 véhicules recherchés ont été récupérés. Cette fonctionnalité est déjà intégrée dans la solution de vidéosurveillance de la capitale.

Intégration de solutions  vidéosurveillance héliportées
La Sûreté nationale dispose, en outre, de cameras de vidéosurveillance embarquées sur hélicoptère. Les images vidéo sont transmises, en temps réel, par une liaison air/sol avant d’être acheminées par fibre optique aux responsables de la DGSN afin que des décisions soient prises rapidement si la situation le requiert. Cette solution de vidéosurveillance héliportée sera renforcée incessamment par 08 systèmes supplémentaires, dans le cadre de l’acquisition, par la DGSN, de 10 nouveaux hélicoptères de dernière génération embarquant une technologie de pointe sophistiquée. Avec de tels moyens, la Sûreté nationale va grandement améliorer ses performances dans la lutte contre la criminalité, ainsi que la surveillance et la régulation du trafic routier. Le fait d’arme de ce système reste la retransmission en direct de l’inauguration de Tlemcen, capitale de la culture islamique au niveau des Centres des opérations de la DGSN et la rencontre footballistique, à Annaba, entre l’Algérie et le Maroc dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012.
S. R.

Le   Sirpal: le portail  de bases de données centrales
Le système informatisé Sirpal (Système d’identification et de recherche de la police algérienne) permet de contrôler les personnes recherchées et des véhicules volés, de consulter les casiers judiciaires et autres passeports, mais aussi d’établir des statistiques sur les sorties et entrées des voyageurs.
Le  SIRC : identification de  criminelles sur album photos
Installé au niveau des services de la police judiciaires, le Système d’identification et de recherche criminelle (SIRC), au même titre que le Sirpal, constitue une base de données pour une recherche prenant en compte tous les critères imaginables, et à travers laquelle sont classées des milliers de fiches d’identité des personnes répertoriées. Ce système permet au plaignant d’identifier son agresseur grâce au portrait-robot établi et comparé au fichier de la base de données
Une gestion du personnel automatisé
Dans le but de connaître avec exactitude son personnel opérationnel et de maîtriser sa mobilité, la DGSN a développé une solution de gestion de ses ressources humaines (GRH). Avec cette solution, développée par les compétences de la DGSN et grâce à l’intranet, plusieurs tâches ont été ainsi décentralisées, ce qui a permis une gestion automatisée du personnel par un suivi des congés annuels, de maladies et des carrières et promotions. En outre, cette solution permet le suivi et le contrôle des opérations de recrutements en temps réel. Grâce à cette solution, quelque 59 000 éléments ont pu accéder à un échelon supérieur en 2011, à la suite de la décentralisation de la saisie des notes annuelles attribuées aux personnels de la DGSN, à l’instar de l’édition des fiches de paie.

Contrôle biométrique aux frontières
La DGSN s’est aussi dotée de plusieurs lecteurs biométriques dont une vingtaine est déjà déployée au niveau de l’aéroport d’Alger. L’intégration de la biométrie, technologie, incontournable, à l’exemple de la généralisation de la solution AFIS-Criminel, permet l’identification de personnes recherchées sur la base de leurs empreintes digitales. Ainsi la généralisation de cette technologie au niveau des postes frontaliers assurera un contrôle efficace des passeports biométriques. A ce sujet, il est à signaler que les ingénieurs-informaticiens de la DGSN ont développé une solution (une interface entre la base de données des personnes recherchées et le code MRZ du passeport) permettant en temps réel le pointage automatique sur la base de données du Sirpal d’un passeport biométrique au moment de sa mise dans le lecteur biométrique, ainsi que l’alimentation automatique de la base de données des mouvements aux frontières. Ce qui permet un gain de temps et une facilitation pour le passager.

Le Simulcast  ou l’unicanal
Solution intégrée par les ingénieurs de la Direction générale de la Sûreté nationale, le Simulcast améliore et étendre la couverture radioélectrique de la capitale, permettant aux éléments de police activant au niveau de wilaya d’Alger de communiquer entre eux sans changer, à chaque fois, leur canal en raison des reliefs caractérisant Alger. Cette solution, basée sur des liaisons FH sécurisées qui relie les différents relais radio, a démontré son efficacité notamment lors des missions d’escorte des cortèges officiels.

Le FVR
Le Fichier des véhicules recherchés (FVR), application développée par les cadres ingénieurs de la Sûreté nationale en exploitation sur l’intranet de la DGSN, permet la consultation et l’alimentation de la base de données des véhicules recherchés en temps réel, pour assurer une diffusion de l’information de recherche à l’ensemble des services de police connectés. 

Le Système de la sécurité et de la prévention routière (SSPR)
C’est un système réalisé par les cadres de la DGSN et qui permet un traitement informatique de l’ensemble des processus métiers relatifs aux activités spécifiques de la sécurité publique, notamment par la constatation et le suivi des infractions et accidents de la circulation, l’identification des conducteurs récidivistes et l’élaboration des différents rapports statistiques et décisionnels.

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