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vendredi 21 octobre 2011

REACTION DU GOUVERNEMENT COMORIEN SUITE A LA PRESUMER MORT DE KADHAFI

REACTION DU GOUVERNEMENT COMORIEN SUITE A LA PRESUMER MORT DE KADHAFI

La mort de Kadhafi a été accueillie comme une «triste nouvelle» à Moroni pour reprendre l'expression de Damir Ben Ali, ancien président de l'Université des Comores. Car, comme l'explique le chercheur comorien «peut-être la démocratie a gagné mais c'était quand même un défenseur de l'Afrique... Il a défendu la dignité de l'Afrique. Il a aussi soutenu notre pays. Espérons que la démocratie gagnera.»
La porte-parole du gouvernement comorien, Siti Kassim, aurait, quant à elle, « souhaité que les hommes se battent par les propos et non pas les armes. La mort n'a jamais été une bonne chose. »
Pour l'ancien ministre des Relations extérieures , Ahmed Ben Said Jaffar, « Kadhafi a été un grand homme de l'Afrique. Il a toujours défendu la cause des faibles. »
Certes, sa disparation pose « le problème de la gestion du pouvoir et de la durée à la tête des Etats mais il ne faut pas oublier qu'il a été à l'origine de l'Union africaine. Il n'y a pas d'homme parfait. » a souligné l'ancien ministre.
S'il admet que l'état dans lequel se trouve la Libye est dû à « son entêtement, » l'ancien chef de la diplomatie comorienne rappelle que « Kadhafi a toujours soutenu les Comores notamment sur la question de Mayotte »
« On ne peut pas ne pas avoir une pensée pour lui », a-t-il dit.
Le vice-président de l'assemblée nationale, Attoumane Allaoui Andoudou, « Kadhafi ne mérite pas cette mort quelque soit les raisons. C'est un grand homme. Il ne devait pas être abattu comme cela. ».
Pour l'élu, « il y a eu des régimes plus atroces que celui de Kadhafi. Comment comprendre que depuis dix ans, il a été l'ami de l'occident et que, du jour au lendemain, il soit devenu l'ennemi à abattre ? »
Pour le député Andoudou, « la cause de la mort de Kadhafi est ailleurs. Il savait dire non à l'Occident ...
Comme la majorité des Comoriens, je suis très touché par cette mort »
Il a en outre fait observer qu'il est inhabituel
que « des Etats occidentaux larguent des armes à des rebelles. » et qu'il craint que cela ne fasse tâche d'huile.

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